Journal d'Aërwen - Jour 8


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8ème jour de la Décade du Panda
Salle de méditation, Reflet de Lune.

Je tremble de fièvre. Je viens de rencontrer mon nouveau maître, l’archi-druide de Reflet-de-Lune. Ses révélations… si troublantes. Mieux vaut reprendre depuis le début.

Il y a deux jours encore, je me trouvais en compagnie de Jorian dans les montagnes de Redridge. L’Ordre, peu satisfait de mon avancée en ce qui concernait le recrutement de l’assassin humain, m’avait ordonné – ordonné, à moi ! – de me rendre en territoire réprouvé, en Lordaeron, afin d’y recruter un nouvel espion. Nous recrutons souvent nos espions à Undercity, car les morts-vivants sont facilement corruptibles et ils n’aiment pas beaucoup les Orcs. Quelle race répugnante ! Quoiqu’il en soit, j’avais annoncé à Jorian que la piste de Carol conduisait à Undercity pour qu’il m’accompagne, et nous nous sommes mis en route.


En vue de Lakeshire


Peu avant d’arriver à Lakeshire, nous sommes tombés dans un piège tendu par des araignées. Ce n’était pas la première fois que Jorian et moi combattions côte à côte, et nous avions connu des situations bien plus délicates ; pourtant, quelque chose a mal tourné. Nous avons été séparés, et le nombre de ces affreuses créatures ne cessait d’augmenter. Lorsque j’ai pu achever celle qui me harcelait, j’ai cherché Jorian des yeux, et j’ai hurlé d’effroi. Il était à moitié englué dans une toile d’araignée, sa seule main libre brandissant une dague pour tenir une araignée à distance. Deux autres approchait par derrière et menaçait de le décapiter… je me suis mise à courir vers lui.

Alors, quelque chose s’est produit. Quelque chose dont je n’ai aucun souvenir. Lorsque j’ai repris conscience, quelques instants plus tard, Jorian se tenait au-dessus de moi, l’air hagard, un papier à la main. Partout autour, les araignées étaient mortes, déchiquetées. J’enrageais en comprenant que l’humain avait déjà oublié ce qui venait de se passer. Je lui arrachais le bout de papier des mains. Il était écrit que je venais de me transformer en ours.

Sans attendre, après avoir pris congé de Jorian, je pris à l’écurie la plus proche un gryphon pour me rendre à Stormwind. Là, mon maître druide dut avouer son impuissance, et me renvoyer à son supérieur, à Reflet-de-Lune. Le long voyage vers l’autre continent me laissa le temps de réfléchir à ce qui venait d’arriver. Je savais que certains druides atteignaient un tel degré d’intimité avec la Nature qu’ils pouvaient acquérir la capacité de se changer en animal, mais… moi ?

L’archi-druide de Nighthaven, qui avait déjà été informée de mon arrivée par courrier, m’accueillit chaleureusement. Ce genre de don, m’expliqua-t-il après avoir entendu mon récit, était rare et se manifestait souvent pour la première fois lorsque le druide, ou un être très proche de lui, se trouvait dans une situation de grand danger. Cet humain dont j’avais parlé était sans aucun doute, me dit-il avec bienveillance, quelqu’un de très important pour moi. Jorian ?


Reflet-de-Lune


J’ai une autre explication. Tandis qu’il discourait sur les Volontés et les Vertus de la Nature, je repensais à la promesse que je m’étais faite au seuil de la mort, sur le mont Hyjal. Dois-je considérer ce don comme une approbation de ma quête par la Nature ? J’en suis certaine. La vie doit être protégée à n’importe quel prix, mais si pour cela, il faut prendre d’autres vies. C’est à moi qu’a échu ce don, et à aucun autre druide de l’Ordre. Je sais maintenant que c’est moi, et moi seule, qui suis sur la bonne voie.

L’archi-druide a proposé de prendre personnellement en charge ma formation.

(En parallèle, le Carnet n°3 et le Carnet n°4 de Jorian)


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